Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 3e région la plus peuplée de France. Au 1er janvier 2009, sa population s’élevait à 4 889 000 habitants.
Plusieurs axes
– Prix des loyers
La région Paca est la plus chère sur le plan immobilier, après l’Île-de-France : en 2011, l’acquisition d’un appartement neuf en Provence-Alpes-Côte d’Azur se monnaie en moyenne à 4 180 € le m2, contre 3 880 € l’année précédente (soit + 4,1 %).
Le niveau des prix est élevé dans la région, nettement supérieur à la moyenne nationale (3 770 €/m2, soit + 5,6 % par rapport à 2010). Provence-Alpes-Côte d’Azur se situe au 2e rang des régions métropolitaines derrière l’Île-de-France selon ce critère.
Dans ces départements, le risque de pauvreté est très fort en milieu urbain. Les ménages pauvres ont un niveau de vie particulièrement faible. Les jeunes et les familles monoparentales sont par ailleurs très exposés : en Paca, près d’un enfant de moins de six ans sur quatre appartient à un ménage pauvre, contre un sur cinq en moyenne en France métropolitaine.
– Logements vides
Au 1er janvier 2008, 2 803 455 logements sont recensés dans la région Paca, soit environ 9 % du parc national. Les résidences principales représentent 76 % de ces logements. La part des résidences secondaires (17 %) est nettement plus élevée qu’en moyenne nationale (10 %), confirmant l’attrait touristique de la région. Les Hautes-Alpes se placent en tête des départements français pour le nombre de résidences secondaires (46 %).
Au 1er janvier 2010, le parc locatif social en Paca est constitué de 273 810 logements (+ 2,2 % en 2009 après + 1,3 % en 2008). Il est composé essentiellement de logements en habitat collectif. Les Bouches-du-Rhône concentrent plus de la moitié du parc, les Alpes-Maritimes et le Var près du tiers. Dans le parc locatif social régional, 38 % des bâtiments ont été construits avant 1970, 39 % entre 1970 et 1989, 13 % entre 1990 et 1999 et 10 % depuis 2000.
En 2012, la région Paca a ainsi vu bondir de 22 % les assignations pour impayés de loyers. C’est dans le Var que l’augmentation est la plus forte ( 46,8 % !) et dans les Alpes-de-Haute-Provence ( 33 %). Et 11 747 personnes ont effectivement été expulsées en Paca en 2012. Enfin, le surendettement y est supérieur de 10,8 % à la moyenne nationale et touche, à 78,6 %, des locataires. Or, le chômage s’est aggravé en 2013 : il touche ainsi 12,7 % des habitants des BdR et des Alpes-de-Haute-Provence, 13,5 % de ceux du Vaucluse.
Et si la région est l’une, en France, où le revenu médian est un des plus élevés, c’est aussi celle où l’on dénombre le plus de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Elles sont, en Paca, 788 000, dont 139 000 ayant pourtant un emploi.
Les 8 501 nouveaux logements sociaux financés en Paca en 2013 ne peuvent évidemment répondre à la demande : à Marseille, ainsi, 30 000 nouvelles demandes de HLM sont formulées chaque année, mais seules 3000 reçoivent une réponse favorable. À l’échelle de la région, ce sont 138 257 demandes de logement social qui étaient en « stock ». Les Bouches-du-Rhône y représentent 47 % des demandeurs. L’application de la loi SRU, qui, en théorie, impose aux communes de créer du logement social, est très diversement appliquée d’une ville à l’autre, et même à l’intérieur d’une même ville. Ainsi, il y a plus de 33 % de HLM dans les quartiers Nord de Marseille, contre 7,7 % seulement dans son centre-ville pourtant paupérisé.
Dans la région Paca, les logements HLM représentent 10 % des logements, contre 14 % pour l’ensemble des régions de France métropolitaine et 12 % en France de province (hors Île-de-France).
L’INSEE dénombre 2.4 millions de logements vides, et 150 000 sans-logis.
En 2009, la région comptait 2,9 millions de logements dont 75,7 % de résidences principales, 15,7 % de résidences secondaires (deuxième en France après la Corse) et 8,6 % de logements vacants
Au 1er janvier 2010, le parc social de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur correspondait à 12,4 % du total des résidences principales, ce qui est nettement inférieur à la moyenne nationale qui est de 16%. À la même date, on dénombrait 274 000 logements sociaux en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La progression du parc social entre 2007 et 2010 fut de 1,32%par an. Depuis, le parc s’accroît de plus de 2%annuellement contre 1% au niveau national. Cette augmentation se concentre sur les communes soumises à la loi SRU.
Le déficit d’offre locative sociale est particulièrement marqué dans l’est de la région où le taux est près de deux fois inférieur à la moyenne (9,1 % dans les Alpes-Maritimes, 8,3%dans le Var), du à un contexte de marché immobilier parmi les plus tendus de France, notamment sur la partie littorale.
Selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre, il y a environ 26 % de résidences secondaires sur les Alpes Maritimes.
– Logement social
L’esprit de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), c’est aucune ville de plus de 3500 habitants avec moins de 20% de logements sociaux. La lettre est plus complexe. Or la ville du littoral qui s’en rapproche le plus est justement la ville de Cannes avec 17 %, donc encore en-dessous de la loi et essentiellement concentrés à la Bocca.Selon la Fondation Abbé Pierre, il y a 27 952 demandes de logements sociaux en attente au 31/12/2013 sur les Alpes Maritimes.
– Expulsions (notamment les Roms)
Les évacuations forcées des Roms étrangers durant l’année 2013 atteignent le chiffre de 21.537. Ceci représente plus de la totalité de la population habitant en bidonville ou en squat en France, évaluée à 16.9491, en majorité des Roms étrangers.
D’après la Fondation Abbé Pierre, une tension exacerbée à l’encontre des 5 à 6000 Roms de Roumanie immigrés (pendulaires ou non) que comprend la région PACA. Le démantèlement permanent des bidonvilles s’apparente désormais à une chasse aux Roms qui provoque une ambiance de xénophobie et de rejet à l’égard de toute tentative d’installation légale ou pas, accompagnée ou sauvage. Les pouvoirs publics et les élus (à Nice, Marseille, Fréjus, Roquebrune /argens, …..) jettent également de l’huile sur les braises par des propos racistes ou par des arrêtés anti- mendicité/bivouacs.
LOCAL
NICE
Le coût du logement est un facteur aggravant des inégalités sociales. Loin de se résorber, la crise du logement à Nice perdure et se traduit par le fort coût du m² à l’achat, la cherté du loyer et le faible taux de logements sociaux.
Après l’Ile de France, Nice est la grande ville française où le prix du m² est le plus élevé.
Un quart des résidences à Nice ne sont pas utilisées à l’année ; ainsi, 12,7 % sont des résidences secondaires (9,5 % en moyenne nationale) et 12,7 % soit 28 106 sont des logements vacants (7,1 % en moyenne nationale).
Sur les 15 plus grandes villes de France, Nice est lanterne rouge avec seulement 12 % de logements sociaux (17 % à Paris, 20 % à Marseille et Toulouse). Aujourd’hui à Nice, dès qu’un terrain est à la vente, c’est le privé qui s’engouffre et construit du logement privé inaccessible à la majorité de la population. Prétendre que le problème principal « c’est le manque de foncier » c’est mentir.
Il se construit beaucoup de logements à Nice, mais trop souvent ce sont des opérations spéculatives, qui bâtissent des résidences secondaires pour quelques millionnaires ou de riches rentiers. L’action publique pourrait pourtant enrayer cette spirale, par le construction de logements sociaux. Or, en 2009 pour atteindre l’objectif des 20 %, il manquait 15 564 logements. Aujourd’hui, en fin de mandature, il en manque toujours 14 000. Pour atteindre 20 % à ce rythme, il faudrait attendre 2035 et pour atteindre les 25 %… 2060 !
Autre aberration : le centre d’accueil d’urgence sociale de la ville de Nice, 5ème ville de France, regroupe seulement 84 lits pour les hommes et 15 lits pour les femmes !
L’OIN est l’exemple type d’un projet prétendument écologique qui conjugue le bétonnage (voie de 40 km, grand stade, « écoquartier », déplacement du marché MIN, Ikéa projets de nouveaux ponts, agrandissement de Cap 3000…) de la plaine du Var, la confiscation des dernières terres fertiles, le mépris des risques naturels et de la pollution (notamment des nappes phréatiques), avec le déni de démocratie puisque tout s’est fait dans la plus grande opacité sans consultation des populations.
Christian Estrosi a voulu en faire un symbole de son engagement pour l’écologie : en réalité « l’éco-vallée » transforme rapidement la plaine du Var en une véritable vallée du béton. Entre la multiplication des constructions de bureaux, la création de 100 000 km² de surfaces commerciales supplémentaires et autant de parkings, il n’y aura plus rien d’écologique dans cette vallée, sauf un parc vert alibi. Une véritable imposture !
Ainsi l’implantation d’Ikéa et des nouvelles zones commerciales, le déplacement du MIN à la Baronne (La Gaude) vont renforcer le trafic routier et se font au détriment des terres agricoles. Des terres agricoles sacrifiées pour laisser la place, par exemple, à un grand Parc des Expositions dont l’utilité économique a toujours été affirmée mais jamais démontrée.
Cette conception du développement qui veut imposer de grands projets prestigieux, répond à une logique : celle de la mise en concurrence des territoires. Il faut fournir des subventions, beaucoup de m² de bureaux et de surfaces commerciales, avec des infrastructures (notamment transports et parkings), pour tenter de capter les entreprises et les emplois qui se trouvent aujourd’hui vers Antibes, Cannes ou même dans le Var.
C’est une vision à court terme, conçue par quelques expert-e-s plus préoccupé-e-s d’offrir des « opportunités » à quelques grands groupes que du devenir de notre ville et de sa population.
ANTIBES
3 527 logements vacants soit 6,03 %
BEAULIEU SUR MER
258 logements vides soit 7,11 %
BIOT
372 logements vacants soit 7,64 %
CAGNES SUR MER
1 718 logements vacants soit 5,83 %
CANNES
4 663 logements vacants soit 6,64 %. Si l’on y rajoute les résidences secondaires, on arrive à 40 %. 2ème ville la plus chère de province à la location comme à l’achat. Il y a seulement 10 % de logements sociaux
CONTES
191 logements vacants soit 6,39 %
DRAP
91 logements vacants soit 5,42 %
GRASSE
2 388 logements vacants soit 9,48 %
LE CANNET
1 202 logements vacants soit 4,64 %. Il y a entre 500 et 800 demandes en attente, sans espoirs pour l’instant !! Sur le mandat 2008/2014, seulement 24 logements livrés en avril/mai 2014 à St Pierre/Ranguin et pour début 2015 traverse Sassot quartier du pont de Lyon 40 logements et de plus ERILIA (propriétaire hlm) se réserve une bonne part des logements (3/4) qui ne vont pas obligatoirement au Cannet! Ou sont passés les 300 logements promis par Tabarot sur le mandat! En limite limite on peut dire 24 logements sur les 6 ans (ceux qui doivent être livrés en avril/mais2014)
Madame Tabarot en conseil a dit plusieurs fois qu’elle était contre la loi SRU des 25%, une loi complètement stupide d’après elle !
L’ESCARENE
112 logements vacants soit 9,69 %
MANDELIEU LA NAPOULE
982 logements vacants soit 4,89 %
MENTON
1 477 logements vacants soit 5,6 %
MOUANS SARTOUX
254 logements vacants soit 5,45 %
PEYMEINADE
325 logements vacants soit 7,73 %
ROQUEBRUNE CAP MARTIN
610 logements vacants soit 4,57 %
SAINT-LAURENT DU VAR
1 291 logements vacants soit 7,57 %
VALBONNE
328 logements vacants soit 5,44 %
VALLAURIS
1 577 logements vacants soit 8,19 %
VENCE
792 logements vacants soit 7,10 %
VILLEFRANCHE SUR MER
368 logements vacants soit 7,11 %
VILLENEUVE LOUBET
643 logements vacants soit 5,57 %
I) OIN
II) CAS GENERAL SUR LE DEPARTEMENT (chiffres INSEE + ministère de l’intérieur via Fondation Abbé Pierre)
– Traitement social du logement
– Prix des loyers (Alpes Maritimes département le plus cher de France après l’Ile De France)
– Logements vacants (12,7 % sur Nice soit 1 logement sur 8, 10 % sur le 06). Cannes 17 % de logements sociaux mais 40 % de logements vacants ou de résidences secondaires. Antibes ?
– Logements sociaux : il n’y a que 8,5 % de logements sociaux sur le département des Alpes Maritimes, bien loin des 25 % qu’impose la loi SRU alors qu’il y a près de 28 000 demandes de logements sociaux en attente au 31/12/2013 sur ce département (rien que sur Nice il y a presque 29 000 logements vacants). Pourquoi laisser certains logements sociaux à l’état de délabrement voire à l’abandon (St Charles, l’Ariane, Les Liserons…)
– Expulsions En 2012, la région Paca a ainsi vu bondir de 22 % les assignations pour impayés de loyers. Et 11 747 personnes ont effectivement été expulsées en Paca en 2012. Enfin, le surendettement y est supérieur de 10,8 % à la moyenne nationale et touche, à 78,6 %, des locataires. 3 114 expulsions dans le 06 en 2012 (2 277 fermes + 837 conditionnelles).
– Il faut appliquer la loi de réquisition (première loi en 1945)
– Le MIPIM à Cannes : qu’est-ce que les élus locaux viennent y faire ?
– Que viennent-ils vendre ?
– Pourquoi les élus vendent-ils le bien commun ? OIN